Détails : A partir de 1932, l'UGSEL obtient son autonomie par rapport à la FGSPF et prend en charge le domaine scolaire. L'organisation de rencontres sportives départementales puis les premières épreuves nationales sont proposées à partir de 1935. En 1937, l'UGSEL ouvre des stages destinés aux enseignants pendant le temps de vacances pour perfectionner leur pédagogie et leur permettre de faire entendre leur action éducative au même titre que leurs collègues des autres disciplines. En 1938, ne voulant pas limiter leur action à l'organisation de rencontres sportives, les responsables de l'UGSEL lancent les premiers stages d'élèves. En novembre 1944, l'Institut catholique de PARIS propose d'inclure dans ses programmes une formation à l'enseignement de l'éducation physique sur la demande de l'UGSEL. L'Institut Libre d'Education Physique Supérieure (ILEPS) vient de naître sous la responsabilité de Yves BOUVYER, alors Secrétaire général de l'UGSEL. Parallèlement à la mise en place et au développement des structures ci-dessus mentionnées qui sont réservées aux garçons et jeunes gens, une section féminine voit le jour en 1938. Elle se développe rapidement en s'appuyant sur l'Union des Religieuses enseignantes qui vient d'être créée. La section féminine, tout en ayant le souci de veiller à son autonomie et à sa spécificité, travaille en étroite collaboration avec la section masculine. A noter qu'il n'y a toujours qu'un Président national unique pour les deux branches. Sous l'impulsion de Soeur Monique, responsable de cette section féminine, est créée en 1943 l'Ecole Normale d'Education Physique Féminine Catholique. A partir de cette même année, chaque section participe à des rencontres internationales. En septembre 1964, ouverture des écoles de formation de moniteurs d'EPS, à Angers pour les jeunes filles et à Caen pour les jeunes gens. Le terme "moniteur" est remplacé par celui de "maître" en 1969. Ces deux écoles disparaissent au milieu des années 70, conséquence des changements dans la formation initiale, en particulier de l'obligation d'être titulaire du baccalauréat pour suivre une formation débouchant sur l'enseignement. Autre date importante que l'on peut qualifier d'historique : 1970. C'est l'année où s'engage la fusion des deux sections. Autre regroupement en 1981 : unification des deux écoles de cadres, ILEPS et ENEPFC, sous le seul nom de l'ILEPS. |